Les études sont-elles vraiment le meilleur moment pour entreprendre ?
Depuis un peu plus d'une décennie, le mythe de l'entrepreneur à la Mark Zuckerberg est partout. Les success stories inondent désormais l'Internet et sont le vivier de clichés et de fantasmes qui en font rêver plus d'un. À tel point que tenter l'expérience avant même d'avoir obtenu son diplôme semble se banaliser peu à peu : depuis sa création en 2014, 27 287 étudiants-entrepreneurs ont porté un projet sous le Statut National d'Étudiant-Entrepreneur (SNEE, ndlr), instauré pour les étudiants et jeunes diplômés désireux de concrétiser un projet entrepreneurial. Mais qu'est-ce que ça donne, dans les faits, de passer le cap de l'entrepreneuriat quand on est encore étudiant ?
Je n’ai jamais vu le fait d’être étudiante comme un frein à lancer mon projet entrepreneurial. Au contraire, pour moi, c’est une forme de sécurité. Une fois qu’on entre dans la vie active, on doit être indépendant financièrement, trouver un travail pour payer son loyer, ce qui n’était pas mon cas quand j’étais étudiante, puisque je vivais chez mes parents
argumente Louise Aubery, jeune diplômée de Sciences Po Paris et fondatrice de la marque de sous-vêtements Je Ne Sais Quoi. Cet argument, ils sont de plus en plus nombreux à en faire une bonne raison de se lancer dans l’entrepreneuriat avant même d’avoir commencé leur carrière. La preuve : ces deux dernières années, le nombre de SNEE a progressé de 16,5%, portant ainsi à 1140 le nombre de jeunes diplômés bénéficiant du statut. Ni la pandémie, ni la crise financière internationale qui se profile ne semblent donc avoir dissuadé les étudiants et jeunes diplômés de se jeter à l’eau.
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