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« Ex-juriste, je suis devenue directrice d'hôpital à seulement 28 ans »

Portraits - Métiers

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06.30.2023

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« Alsacienne d'origine, je viens d'un milieu modeste. Mon père est un ancien militaire, donc on a pas mal déménagé pendant mon enfance, adolescence. Ma mère est restée au foyer mais a exercé aussi une variété d'activités dans le tertiaire, notamment dans la restauration. Aujourd'hui, ils sont devenus famille d'accueil.

De fait, les études supérieures pour moi, c'était pour le moins… le grand flou !

Avec mes frères, nous sommes la première génération à avoir décroché le Bac. Moi, je choisis de faire un bac L avec option Arts plastiques. Je veux dessiner et travailler ensuite dans le monde de l'animation, de la VR (réalité virtuelle) ou plus généralement des jeux vidéo.

Mais, finalement, produire de l'art à but lucratif ne me convainc pas d'en faire un métier.

On me conseille de faire une classe préparatoire Hypokhâgne AL, ce que je fais.

Passion : droit public

Au bout de deux ans, plus mature, je m'inscris en L3 à la fac de droit, et je me spécialise en droit public. Je travaille ensuite dans un cabinet d'avocats, spécialisé dans le droit hospitalier, notamment pour aider les hôpitaux face à des contentieux.

Au bout de trois ans, je commence à tourner en rond. Les dossiers sont très comparables entre eux. J'hésite alors à passer le barreau… Finalement je fais un grand pas de côté : j'obtiens un poste de chargée d'affaires juridiques pour le conseil régional d'Auvergne Rhône Alpes, pendant six mois en CDD.

Je me rends compte que je suis à la recherche de concret, de proximité entre les décisions auxquelles je prends part et leur application. Je reprends alors mes études en suivant un master d'affaires publiques à Sciences Po. Je veux trouver une carrière qui me permette de sans cesse évoluer, et par laquelle je peux faire une quantité de missions très différentes. Le tout en servant l'intérêt général.

Après avoir discuté avec des directeurs d'hôpital (DH), je décide alors de passer le concours pour entrer dans ce corps, à l’École des hautes études en santé publique (EHESP). Pendant un an, en 2019, je le prépare seule. Et j'intègre la promotion désormais étiquetée « Covid », de janvier 2021 à décembre 2022.

Retrouvez l'article en intégralité sur Les Echos Start

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