Alternance, mentorat,... Les 8 pistes à explorer pour décrocher son premier emploi.
Si l'enthousiasme de la rentrée 2021 tranche avec le catastrophisme d'il y a un an, l'emploi des jeunes reste un sujet hypersensible. Et même pour les diplômés des grandes écoles. C'est pour éviter que la recherche d'un contrat ou d'un stage ne se transforme en chemin de croix que nous avons listé tous les leviers possibles à activer pour se lancer à l'assaut de son premier job !
Redémarrage, reprise, dynamisme, record… L'enthousiasme de la rentrée 2021 tranche avec le catastrophisme d'il y a un an. Le marché de l'emploi des cadres est en grande forme : +10 % d'offres entre août 2021 et août 2019, +3 % pour celles accessibles aux jeunes diplômés, d'après les derniers chiffres de l'Apec. Près de huit entreprises sur dix pensent qu'elles auront du mal à trouver leurs futures recrues cette année. Les jeunes diplômés pourraient avoir une carte à jouer. Voilà pour les bonnes nouvelles de la rentrée.
Pourtant la vigilance de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, est de mise, l'emploi des jeunes restant un sujet hypersensible. Lancé il y a un an, le plan « 1 jeune 1 solution », doté de 9 milliards d'euros, a certes permis d'éviter la catastrophe. Entre fin 2019 et fin 2020, le taux d'emploi des moins de trente ans ne diminue que de 0,6 point, a rappelé récemment la Dares, la direction statistique du ministère. De plus, 91.000 jeunes ont été formés sur les secteurs stratégiques de la relance, comme l'écologie, le social, le soin et la santé, l'industrie et le numérique.
Pour autant, le chemin vers le premier job n'a pas été de tout repos. Même pour les diplômés des grandes écoles, pour qui l'insertion professionnelle est traditionnellement plus aisée, le taux net d'emploi à moins de six mois de leur sortie d'école a nettement reculé (-9 points) à 79 % contre 88 % l'année précédente, selon les chiffres de la Conférence des grandes écoles (CGE) communiqués en juin. Si l'embellie s'est confirmée ces derniers mois, l'embouteillage n'est pas loin. « En plus des candidatures des nouveaux diplômés, nous continuons de recevoir en septembre des candidatures de jeunes diplômés de l'an dernier », constate Charlotte Gouiard, responsable RH chez Mazars .
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