Les institutions européennes, elles aussi, recherchent des talents
Travailler pour Bruxelles séduit de nombreux aspirants. Mais pour espérer décrocher une carrière au sein de l'Union européenne, il faut montrer patte blanche.
Saviez-vous que la Commission européenne comptait environ 32.000 employés en 2023, dont 10 % de Français ? À l'intérieur de ce mastodonte, les moins de 39 ans ne pèsent que 20 % du personnel. Si l'on prend les sept institutions (Conseil, Commission, Parlement, BCE…) et la soixantaine d'agences de l'administration, cela représente plus de 50.000 travailleurs au service de l'Union.
Financièrement, ces carrières sont plutôt intéressantes, comme le détaillent nos confrères du Parisien : les grilles salariales s'étendent de 2.600 à 19.000 euros brut mensuels, sans compter les allocations, primes et indemnités. En contrepartie, il faut prévoir des contrats de 40 heures hebdomadaires. Et une retraite un peu plus tardive qu'en France, même post-réforme. De quoi attirer de nombreux candidats pour intégrer ces postes recherchés, participant chacun au bon fonctionnement de l'Union.
Des concours difficiles
Cependant, pour y parvenir, la sélection est connue pour être drastique… En effet, les concours pour accéder à la fonction publique européenne, qu'ils soient généralistes ou spécialistes, sont réputés difficiles.
Première phase : des tests de présélection, qui prennent la forme de plusieurs QCM. Il faudra affronter des questions de raisonnement verbal, numérique, abstrait, voire d'autres tests selon le domaine visé (jugement de situation, aptitudes). La France dispose de trois centres : Paris, Marseille et Toulouse.
Retrouvez l'article en intégralité sur Les Echos Start
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés